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Un nouveau parcours !

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Article co-écrit par Christine djourachkovitch et Anne Lemaire


Votre enfant va bientôt quitter le nid ou est entrain de le quitter ? Vous êtes en "post-départum" ?
Comment se préparer au mieux pour cette nouvelle étape de Vie ?
Tenir un journal de bord : écriture, collage, photos…, lire des choses sur le sujet, se renseigner... et venir faire notre parcours "Carnet du Nid Vide" quand c’est le bon moment pour vous.

 

"Le syndrome du nid vide, phénomène psychologique multidimensionnel et une transition parfois éprouvante, affecte un nombre significatif de parents suite au départ de leurs enfants du foyer familial.Cette étape, bien que naturelle et inévitable dans le cycle de vie parental, peut engendrer un sentiment de vide existentiel, une perte de repères identitaires et une remise en question des valeurs et des priorités." Source « Psychologue.net »

 

Le "post-départum" : un parcours de deuils multiples
Alors que, quand nos enfants étaient petits, nous rêvions d’avoir du temps pour nous, aujourd’hui nous prenons conscience de tous ces moments qui ne reviendront plus.
Le départ des enfants peut correspondre chez les femmes à l’arrivée de la ménopause (je ne serai plus jamais mère) ou à l’andropause pour les hommes. C’est aussi parfois la fin d’une carrière professionnelle.
Pour le couple cela peut être un temps de remise en question : qu’est-ce qu’on a envie de faire ensemble, quels sont nos projets ?
Il s’agit de faire le deuil d’une partie de sa vie, il n’y aura plus d’enfants à la maison maintenant.
Étape clé, tournant où peut se (re)jouer ce que nous avons nous-mêmes vécu avec nos parents.

La vie ne s’arrête pas avec le départ des enfants !
Nous avons maintenant à comprendre qui nous sommes sans nos enfants.
En couple, cela peut être le temps des retrouvailles.
Oui, vous « perdez » un enfant mais vous y gagnez une autre relation avec lui, vous allez retrouver des activités mises de côté pendant des années, vous retrouvez votre liberté de mouvement.
C’est le moment aussi de faire à nouveau connaissance avec vous-mêmes car souvent vous vous étiez un peu perdue de vue.
Notre rôle de parent prend une nouvelle direction, la relation à nos enfants devenus adultes évolue, c’est une nouvelle histoire à écrire ensemble.
Nous devons permettre à nos enfants de partir, les y aider, les soutenir, les encourager… mais aussi laisser la porte largement ouverte.
Si vous vous sentez bien, vous offrez la possibilité à vos enfants de s’envoler pour vivre leur propre existence l’esprit libre, allégé…
Même bien entourée, on est seule à vivre cette crise identitaire. Si on la laisse s'exprimer, il est certain que de nouveaux trésors vont émerger de l'intérieur de nous-même, comme des nouveaux oeufs tout en Or.

Avec le carnet du Nid Vide, nous vous proposons de vous accompagner dans ce nouveau chemin d'expression de Soi.

 

Nous espérons que vous pourrez trouver de l'aide avec notre parcours de Journal Créatif sur ce sujet.

Au plaisir de vous voir chez nous et de partager des moments clés de votre vie.

Anne et Christine

 
Deux formules pour ce parcours de deux jours :


Prochaines dates :

samedi 29 et dimanche 30 mars 2025

 

Notre témoignage
C’est parce nous nous sommes trouvées nous-mêmes confrontées au départ de nos grands enfants que nous avons eu envie de déployer un parcours spécifique pour soutenir ce changement si important dans la vie de parent, d'individu.
Christine :
Lorsque mon fils est parti faire ses études, je n’ai pas réalisé qu’il quittait le nid. D’abord parce qu’il est resté dans la même région et qu’au début il revenait souvent le week-end mais aussi parce que s’installait un rythme de vie qui m’était familier.
Maman d’une famille recomposée, j’étais habituée aux vas et viens des enfants et aux séparations qui ne duraient jamais plus longtemps que les vacances.
Une phase de déni s’est mise en place sans que j’y prenne garde et c’est par étapes que j’ai pris conscience de cette nouvelle réalité : le premier café pris chez lui, les temps plus longs entre les retours à la maison, l’entrée dans la vie active et l’autonomie financière…
J’ai fini par intégrer que mon fils était adulte et c’est maintenant une nouvelle façon d’être ensemble qui se construit.
Je retiens une phrase qu’il m’a dite il n’y a pas si longtemps et qui m’a aidée dans mon cheminement :
« Fais confiance à l’éducation que tu m’as donnée ».
J’ai aussi compris l’importance de se préparer et la nécessité d’avoir des projets pour soi.
Cette année c’est ma fille, le dernier enfant de notre tribu, qui prend son envol. Je suis heureuse de cette nouvelle vie pour elle et de la voir épanouie dans les études qu’elle a choisies.
Depuis son entrée au lycée j’ai essayé de m’habituer à l’idée de son départ.
Ces années ont aussi été celles de ma reconversion professionnelle.
Je mesure aujourd’hui ma chance car mon nouveau métier m’offre de nouvelles perspectives en dehors de ma vie de maman et rend la transition plus facile.
Je sais que le travail de deuil continue car je suis encore traversée par la nostalgie, la tristesse ou la peur.
Aujourd’hui, je peux accueillir et exprimer ces émotions quand elles surgissent dans mon journal, c’est un précieux allié qui m’accompagne au quotidien.

Anne :
J'ai eu trois départs pour trois enfants : deux filles et un garçon venu bien après. Les deux premiers départs ont été très difficiles à encaisser mais il y a avait encore de quoi faire à la maison, en tant que mère; je me suis vite replacée dans les rails de ma routine volontairement bien occupée.
Pour le départ de mon dernier, c'est une autre histoire, plus d'échappatoire.Pendant ces longs mois de sevrage, je me suis accompagnée avec l'écriture et le Journal Créatif. Voilà quelques extraits que j'avais envie de partager avec vous; qui traduisent bien l'ampleur du gouffre... et du chemin parcouru !

🫣🫶🐬

Je ne dors pas car je réfléchis à un petit souvenir à te donner pour que tu emportes loin, là où tu pars pour de longs mois.
Jusqu’à hier ça allait, j’étais comme anestésiée ; je ne voulais pas réellement mesurer la portée de ton départ, de ce vide que tu vas me laisser… dans ce vide il y a la simplicité du rire, l’accueil des moments de folie, de la musique qui déboule dans le silence de ma maison, des idées partagées, des repas, une routine faite de moments chacun chez soi et de complicité partagée.
Tu me laisses avec tous ces souvenirs d'une époque qui ne reviendra plus; je sais qu’il y aura d’autres moments mais ceux-là, ceux d’après la séparation, ceux de ma révolution, ne seront plus; ils ont eu un goût d’éphémère, de sacré et maintenant je sens un tsunami m’envahir; je le sens arriver de loin, avec son bruit sourd et sa puissance vibratoire capable de tout emporter… Ça va m’emporter et j’ai peur, j’ai peur de ne pas résister cette fois.
Je dois être forte, ne pas montrer cette terreur du vide que tu me laisses ; je suis heureuse pour toi et pas trop inquiète, mais c’est pour moi que j’ai peur.
Le vrai deuil commence : il fallait que ce soit maintenant pour que ce soit encore supportable.

Dans le vide, il y a la vie
Dans le vide, il y a idée
Dans le vide, il y a deux
Dans le vide, il y a vidéo
Dans le vide, il y a deux vies : une pour moi, une pour toi,
Dans le vide, il y a le plein
Dans le vide, il y a le tout
Dans le vide, il y a le froid
Dans le vide il y a le souvenir
Dans le vide, c’est fluide pas de friction

Aujourd'hui, je suis assez sereine pour en parler, pour envisager l'avenir et trouver de l'amour dans mes nouvelles relations. Je suis aussi grand-même depuis peu, et je me rends compte à quel point j'avais besoin de faire ce travail pour accueillir ce nouveau bonheur qui arrive dans ma vie.

 


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